Le Chantier #5

Eh eh, je ne vous ai pas oublié ! A l’ordre du jour, réunion de chantier ! Enfin, entre nous, hein, parce que, une vraie réunion, sur notre vrai chantier, que nenni ! Pas le moindre rdv sur le chantier depuis le début des travaux.

Oui, les travaux ont enfin commencé ! Vous n’y croyiez plus… Nous non plus à vrai dire, mais si, tout est possible, tout est réalisable.
Bon, je me suis entendue dire hier que nous étions des clients très inquiets, voire anxieux, mais qu’il ne fallait surtout pas que nous nous inquiétions, notre chantier est entre de très bonnes mains. Bah s’ils le disent, hein !


Nous, inquiets??? Pas du tout!


Bref, j’ai un sacré retard à vous raconter !

J’en étais restée à notre fumier, décaissé et entassé sur la partie terrain devant la grange. Un beau monticule… dont nous ne savions pas du tout quoi faire…
La  solution qui nous a paru la plus simple (façon de parler, hein…), c’est d’étaler le fumier sur le terrain, pour ensuite le labourer, niveler, et avoir le plus beau des jardins. Finger in the nose. Sauf s’il s’agit de notre terrain…




L’étalage du fumier s’est révélé être très… sportif ! Car après quelques jours passé dehors sous un fine pluie bien normande, le fumier pèse légèrement plus lourd… Et comme il était déjà bien aggloméré après avoir passé des années tassé dans la grange, nous nous sommes retrouvés avec des pavés de fumier à étaler. Echec.

On ne se laisse pas abattre. La tâche du fumier m’a été attribuée tandis que mon cher et tendre décaisse la terre sous l’appentis afin de couler une future dalle de béton pour notre plus encore futur « carpark ».




Prenant mon courage à deux mains ainsi que le fumier d’ailleurs, je me lance dans un nouveau sport local consistant à lancer le plus loin possible les pavés de fumier. Nénette décide de m’aider, apparemment, aux yeux d’un enfant, l’activité semble très drôle.  Autant vous dire qu’après une matinée passée à la pratique de ce sport, j’ai le dos en compote, du fumier plein les bottes. Mon tas a bien diminué, mais j’y aurai quand même passé les ¾ de la journée.



Avant / Après


Côté appentis, la tâche n’est pas moins rude. Nous pensions bien trouver du fumier et de la terre à décaisser, mais pas des briques entières, des cailloux tout aussi gros et plein de ferraille.  Mais rien ne résiste à mon cher et tendre  qui en vient à bout ! Je finis de l’aider en vidant les brouettes de cailloux dans l’allée entre la grange et le talus - Fichues brouettes qui pèsent leur poids... 
Nous avions nettoyé tout cet espèce de couloir, enlevé la bâche de 20 ans d’âge qui n’empêchait plus vraiment l’herbe de pousser et nous avons donc comblé avec la terre et les cailloux les zones creuses. Ainsi nivelé, nous avons tout recouvert d’une belle bâche de paillage toute neuve. Au moins, plus de débroussaillage nécessaire ici !




Après l’opération fumier, il faut retourner le terrain. On nous donne un coup de main en nous fournissant un motoculteur de compet’. Malheureusement, une fois de plus, ça n’a pas été une mince affaire. Le terrain cache les déchets de la construction de la grange. Jadis, si un silex ou une brique ne faisaient pas l’affaire, on les lançait dans le terrain, ni vu, ni connu.

Et bah, on a retrouvé tout ça ! Ajoutez un peu de glaise, histoire de simplifier un peu plus les choses et imaginez le résultat. Une journée de travail et un terrain difficilement retourné. Euh… bah on verra la suite plus tard, quand on aura trouvé une solution (toujours pas trouvée à l’heure où je vous écris).

Je m'arrête ici et je reviens très vite pour la suite!

Commentaires

  1. Mai quelle abnégation ! Quel boulot ! Mais quand est-ce que la construction commence ? Vous avez une date ? Des bises les courageux !

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  2. Merci ma belle, t'es gentille 😘
    Début de construction depuis le 30 Mai mais j'avoue je suis un peu à la bourre dans mon récit. La suite arrive très vite, et en photos s'il te plait (vu que chose à voir il y a maintenant MDR )

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